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[SANTÉ ET SÉCURITÉ]

[SANTÉ ET SÉCURITÉ]

Les tournages sont considérés comme des rassemblements à caractère professionnel et ils ne font pas, de ce fait, l’objet de restrictions.
Certaines dispositions locales peuvent néanmoins exister (interdiction des barnums dans certaines villes, par exemple).

 

N'hésitez pas à vous rendre sur le Guide pratique de FILM FRANCE pour y trouver toutes les infos utiles pour la préparation de vos tournages dont celles-ci :

Il appartient aux employeurs (sociétés de production) de prendre les mesures qui permettent d’assurer la santé et la sécurité des salariés sur les tournages. 
 

Pandémie Covid-19

Face à la pandémie Covid 19, les CCHSCT de la production audiovisuelle et des productions cinéma/publicité ont élaboré un Guide des préconisations de sécurité sanitaire pour les activités de la production audiovisuelle cinématographique et publicitaire. Destiné aux professionnels et validé par les partenaires sociaux, ce guide propose un socle commun de mesures de prévention nécessaires à la reprise de l’activité et des tournages.

  • Première étape : évaluer les risques au regard des situations de travail et des équipements et lieux utilisés. L’évaluation des risques donne lieu à l’établissement du Document Unique Evaluation des Risques (DUER). 
  • Deuxième étape : prendre les dispositions de protections adaptées à chaque situation et équipements. 

Le guide présente les différentes mesures adaptées aux différentes étapes et métiers : la mise en oeuvre des mesures d’hygiènes,  la maîtrise des flux de circulation des personnes, l’utilisation d'équipement de protection individuelle, le transports des personnes, l'organisation de la restauration et de la table régie, les techniques de nettoyages/ désinfection, le port du masque et sa dérogation...
L’organisation de tous les corps de métiers est impactée et doit être adaptée. 

Une nouvelle fonction est apparue : le référent Covid.
Le référent dont l'identité et la mission doit être communiquée à l’ensemble du personnel  « s’assure de la mise en œuvre des mesures définies et de l’information des salariés ». 

Le guide informe également sur les mesures à prendre en cas d’alerte de cas covid dans l’équipe technique ou artistique. 

Les mesures mises en œuvre doivent tenir compte de l’évolution de la situation sanitaire et des consignes gouvernementales. En cas de consignes différentes en fonction des départements, régions, les informations sur leur application sont disponibles auprès des commissions du film. 

 

DEROGATION AU PORT DU MASQUE POUR LES COMEDIENS, FIGURANTS, MANNEQUINS, CASCADEURS

Extrait du Guide des préconisations de sécurité sanitaire pour les activités de la production audiovisuelle cinématographique et publicitaire - Décembre 2020

Sources juridiques de la dérogation :
  • Le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise (ministère du travail) ;
  • L’article 45 du décret interprétation par la cellule du décret n°2020-1310 du 29 octobre 2020, qui remplace le décret n°2020-1096 du 28 août 2020, et l’interministérielle de crise (services des ministères de la santé et de la culture et du premier ministre).

Contexte sectoriel :
L’activité des comédiens, figurants, mannequins, cascadeurs et certains participants aux programmes de flux ou intervenants à l’image peut se révéler incompatible avec le port du masque devant la caméra. Les partenaires sociaux ont donc défini des aménagements au port du masque pour ces personnes apparaissant à l’image. En outre, le décret précité a aménagé, dans les établissements recevant du public, les obligations de porter un masque et de respecter la distanciation physique pour la pratique d’activités artistiques, quand la nature de celle-ci ne le permet pas.

La cellule interministérielle de crise en retient l’interprétation suivante, relayée par le CNC : « le décret n° 2020-1096 du 28 août 2020 modifiant l’article 45 du décret n° 2020-860 du 10 juillet 20201 permet, lorsqu’une prestation artistique ne permet pas de porter un masque et de respecter la distanciation physique, de dispenser l’artiste du port du masque et de la distanciation physique. Nous considérons que cette dérogation s’applique aux artistes dans leur ensemble quel que soit le lieu de la prestation artistique. »

Dans les activités de production audiovisuelle, cinématographique et publicitaire, pour des motifs de bonne communication et compréhension, de narration et de propos, de cohérence historique, d’image et plus largement, d’expression artistique, des adaptations au port permanent du masque se justifient. Elles ne concernent cependant que les artistes interprètes et de complément, les mannequins, les cascadeurs, certains participants à des programmes de flux
(hors public) et certains intervenants à l’image. En outre, ces adaptations ne visent que des temps déterminés : lors du maquillage, des prises de vues et de certaines répétitions (néanmoins, le port masque doit être privilégié pendant les répétitions). Le retrait du masque ne dure que pendant la durée des prises de vues ou durant l’activité incompatible avec cette obligation. Le même principe s’applique à la rupture de la distanciation physique.

Pour les besoins de certaines scènes (plans rapprochés, scènes d’intimité- dont baisers et embrassades -,de foule ou de groupe, avec des personnes à risque ou encore scènes d’action telles que bagarre, bousculade, rixe, cascades, etc.) comportant un risque de rupture des règles de distanciation physique et/ ou incompatibles avec le port du masque, tout ou partie des mesures complémentaires suivantes devront être prises :

  • Adaptation de certaines scènes incompatibles avec le port de masque et/ou comportant un risque de rupture de la distanciation. À titre d’exemple, en fonction des impératifs artistiques et matériels, cela peut prendre une des formes suivantes :
    • La réécriture de ces scènes pour accroître la distanciation ;
    • La réalisation de prises de vues par passes successives ou l’utilisation d’inserts numériques pour éviter la proximité ;
    • L’utilisation de champs/contre-champs ou de cadrages qui permettent le port du masque de protection aux personnes à contre champ ou partiellement hors cadre ;
    • Le choix de focales et cadrages qui donnent à voir une proximité en maintenant la distanciation ;
    • L’utilisation d’écrans de protections entre les protagonistes qui pourront être effacés en post production ;
    • L’utilisation de masques imprimés ;
    • L’utilisation de procédés numériques (retouche, effacement, fond vert…) ;
    • Le recours à des procédés alternatifs tels que les images d’archives, l’animation…
  • Sur la base du volontariat pour les personnes devant déroger au port de masque, la mise en place de tests, le cas échéant renouvelés. En outre, si une période d’isolement est souhaitée pour augmenter la fiabilité du dispositif, les modalités (rémunération, organisation…) en seront fixées dans le contrat de travail, ou dans un avenant à celui-ci.
  • Dans les limites du plan de travail, le report du tournage d’une (ou plusieurs) scène(s) dans le respect des recommandations sanitaires nationales à un moment où le risque sanitaire sera réduit ;
  • Des mesures de préventions de nature à réduire le risque de propagation :
    • Ventilation dans les espaces clos fermés : ventilation ou extraction d’air haute
    • Espace de travail de grand volume,
    • Mise à disposition de visières,
    • Faible densité de personnes dans la pièce,
    • La distance entre la personne filmée sans masque et toute autre personne est d’au minimum de 1,5 mètre,
  • Toute autre mesure de prévention visant à limiter le risque COVID-19 prise dans le respect des recommandations sanitaires.